Passer de « l’imposture », « se prendre pour… » à une expression de « soi » qui s'écrit au fil des entretiens. Cette narration à peine perçue, ignorée, approximative et -toujours- de façon inattendue se réclame comme un langage nécessaire qui se déploie au cours des consultations.

Exposer les portraits, souligner ses mots, saisir au fil des entretiens, avec des mots simples, le mouvement qui a lieu en « soi-même ». La situation initiale dite perturbante se déploie ainsi comme la pièce première d’un discours essentiel.

Stabiliser l'illusion, le désir, l'angoisse, due à la réflexion en cours dans le processus. Surtout pas de manière arbitraire ou avec discipline. Juste un jeu de définition où seront visibles les contradictions du problème. Ressurgissent des mécanismes pluriels s’exprimant attentivement et naturellement en dehors.

De façon systématique et précise, s'exprimer attentivement et avec soin, des termes qui reviendront souvent au fil des entretiens. À mon sens, cela ne veut pas dire que la situation vécue s'arrête mais qu’elle demande d’avancer prudemment et interpelle « par quoi » elle est saisie.

Soutenir sa relation personnelle, sa position et sa situation c’'est le commencement pour être interpellé et ne pas se sentir dérouté. La parole et l'action s'expliquent , elles se ramènent simplement à l'existence.

Étudier un certain nombre de fonctionnements qui se mettent à jour, comme s'articulant dans une progression incarnée. Cultiver une richesse intérieure, qui n'a pas grand-chose à voir avec ce que l'on appelle « estime de soi » ou «confiance en soi ».